Exclusif. Les élections au menu d'un ftour de la majorité chez Benkirane

Les quatres leaders des partis de la majorité: (de g à d) Laenser (MP), Benkirane PJD), Mezouar (RNI) et Benabdallah (PPS).

Les quatres leaders des partis de la majorité: (de g à d) Laenser (MP), Benkirane PJD), Mezouar (RNI) et Benabdallah (PPS). . Le360

Les chefs des partis de la majorité se sont réunis, lundi 29 juin, pour un ftour de travail chez Abdelilah Benkirane. Les prochaines élections communales et régionales étaient au centre des débats, mais aussi l'affaire des deux filles d'Inzegane. Révélations.

Le 30/06/2015 à 11h00

Il s'agit de la première réunion du genre au sommet de la majorité gouvernementale depuis le dernier remaniement. Et c'est Abdelilah Benkirane qui s'est chargé de régaler dans son domicile du quartier des Orangers à Rabat. Selon une source de la majorité, il était question lors de ce ftour des prochaines élections communales et régionales du 4 septembre. “Les chefs des partis de la majorité ont convenu de renforcer leur collaboration lors de ces prochains scrutins”, confie notre source. Mais jusqu'à quel point ? “Nous restons ouverts sur toutes les éventualités. Il est d'abord question d'une collaboration au niveau central, mais aussi dans les régions ou alors lors de la constitution des conseils des communes, des préfectures, des provinces et des régions”, répond notre interlocuteur. Comme il n'est pas exclu de présenter des candidatures communes dans certaines circonscriptions si les conditions sont réunies. Cette collaboration, indiquent nos sources de la majorité, sera également au menu d'une prochaine réunion des groupes parlementaires (PJD, RNI, PPS et MP) dans les deux Chambres.

Lors de cette réunion au sommet de la majorité, il n'a pas été question que de parler élections et de goûter aux "chhiouates" préparées par Nabila Benkirane. Les deux jeunes filles d'Inzegane s'y étaient aussi invitées. “La majorité s'est rangée à l'avis condamnant les poursuites engagées contre ces deux personnes à cause de leurs vêtements”, affirme le dirigeant d'un parti de la majorité qui explique que le PJD et le MP ont dû adopter les mêmes positions que le PPS et le RNI qui étaient les premiers alliés de Benkirane à critiquer les poursuites en justice engagées contre les deux jeunes filles d'Inzegane.

Par Fatima Moho
Le 30/06/2015 à 11h00