La belle-famille du chef de la cellule démantelée mardi avait combattu avec Daech

Abdeladim Achriaa, lors de son arrestation le 25 août au quartier San Martin de la Vega, à Madrid.

Abdeladim Achriaa, lors de son arrestation le 25 août au quartier San Martin de la Vega, à Madrid. . DR

Cinq beaux-frères et le beau-père de Abdeladim Achriaa, chef de la cellule démantelée mardi 25 août à Madrid et dans plusieurs villes du Maroc, avaient rallié Daech et combattu à ses côtés. Deux d’entre eux y ont trouvé la mort.

Le 28/08/2015 à 16h28

Nouvelles révélations sur le chef de la cellule démantelée le 25 août dans un coup de filet mené conjointement par les services espagnols et leurs homologues marocains. Selon l’Audience nationale, la plus haute juridiction en Espagne, cinq beaux-frères de Abdeladim Achriaa, ainsi que son beau-père, s’étaient bel et bien rendus dans la zone syrienne sous contrôle de Daech et avaient combattu à ses côtés.

Selon les premiers éléments de l’enquête judiciaire, menée par le juge antiterroriste Juan Pablo Gonzales, deux membres de la belle-famille d’Abdeladim Achriaa avaient été abattus, sans préciser s’ils ont été tués par l’armée de Bachar El Assab ou par l’Armée syrienne libre (ASL).

A la question de savoir pourquoi son beau-père et ses beaux-frères étaient partis en Syrie, Abdeladim Achriaa, toujours selon les révélations du parquet général espagnol, relayées par El Mundo, aurait répondu: «Pour le jihad et la mort!».

Une réponse qui ne laisse planer aucun doute sur le projet criminel de ce terroriste, né à Tamsamane, dans la ville de Driouch dans le Rif marocain.

Pour rappel, Abdeladim Achriaa a été arrêté, mardi 25 août, à son domicile situé au quartier San Martin de la Vega, à Madrid. Lors de la perquisition, les services de police espagnols, accompagnés de leurs homologues marocains, ont saisi le matériel informatique de l’intéressé (téléphone portable et ordinateur).Après analyse, il s’est avéré que l’outil informatique contenait des éléments visuels et sonores prouvant l’appartenance du mis en cause au présumé «Etat islamique» en Irak et en Syrie.

Par Ziad Alami
Le 28/08/2015 à 16h28