Sahara : La balle est dans le camp de la communauté internationale

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Dans son dernier rapport sur le Sahara, le secrétaire général des Nations unies a appelé à la mise en place d'une action internationale renforcée pour trouver une solution globale et définitive.

Le 07/08/2020 à 12h09

La Minurso est un "élément primordial de tout règlement global du conflit", a affirmé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans son rapport débattu, lundi 15 avril, au siège du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans ce rapport, il a réitéré les positions des deux parties tout en affirmant que "le Maroc s’efforce d’améliorer les conditions de vie dans le territoire et (...) s’emploie à cette fin à élaborer une nouvelle stratégie de développement régional".

Ban Ki-moon a appelé à "une action internationale renforcée face à la situation" et à insister sur le fait qu'une "surveillance indépendante, impartiale et constante" des droits de l’Homme sur place, la décrivant comme étant "plus que jamais une nécessité primordiale". Il est à noter que la Minurso est la seule mission de l'ONU dans laquelle la composante des droits de l'Homme n'est pas évaluée. A ce niveau, le rapport cite la proposition du front du Polisario qui appelle à l’intégration d’une composante "respect des droits de l’Homme au mandat de la Minurso".

L’union du Maghreb en jeu

Dans ce rapport, le secrétaire général des Nations unies a insisté sur la nécessité de résoudre ce conflit "le plus rapidement possible". Une situation, due explique-t-il, à "la montée de l'instabilité et de l'insécurité au Sahel" pourrait néanmoins être surmontée "par l'intégration régionale (...) et le renforcement de l'Union arabe du Maghreb". Et de préciser que "la persistance du conflit entrave l'intégration plus poussée du Maghreb". Et de rappeler toutefois que le Maroc avait d’ailleurs estimé que "les activités du Conseil national marocain des droits de l’Homme et de ses bureaux régionaux aisni que l’invitation faite aux rapporteurs spéciaux des Nations unies sont des mécanismes appropriés et suffisants" pour traiter la question du Sahara. A ce niveau, Ban Ki-moon, a appelé à une prolongation de la mission onusienne dans les provinces du sud à travers l'extension de son mandat pour une durée d'un an, jugeant que "la présence de la Minurso garantie la stabilité du cessez-le-feu".

Docuemnt : Rapport de l'ONU concernant la situation au Sahara

Par Yassine Majdi
Le 07/08/2020 à 12h09