Moulay Hicham rencontre des pro-polisario à Madrid

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En cette soirée du mercredi 28 janvier, un dîner réunit le prince rouge avec le journaliste Ignacio Cembrero et des activistes espagnols à l’hôtel Ritz Madrid. Que prépare à nouveau «le prince banni»?

Le 29/01/2015 à 13h38

«Moulay Hicham est entrain de dîner en ce moment même à l’hôtel Ritz Madrid», rapporte à Le360 un témoin sur place. Et d’ajouter: «Il est en compagnie du journaliste Ignacio Cembrero et des figures de l’extrême gauche espagnole, réputées pour leur soutien au polisario». Décidément, le «prince rouge» demande du service après-vente au traducteur de son livre «le prince banni» dans sa version espagnole. Un peu normal quand on sait que le grand reporter a négocié un cachet cinq fois supérieur aux tarifs d’usage dans les milieux de l’édition en Espagne, pour sa jeune fille de 23 ans, qui signe de son nom «Diario de un principe desterrado»… Moulay Hicham a atterri à Madrid en provenance d'Arabie Saoudite, à bord d'un avion privé, généreusement mis à sa disposition par son cousin le prince Al Walid Ibn Tallal. Dans son escale madrilène, Moulay Hicham a également rencontré le journaliste Houssein Majdoubi qui gère alifpost, un site arabophone confidentiel.

Cembrero a donc réuni pour le séjour du «prince rouge» dans la capitale espagnole, une brochette de personnalités de l’extrême gauche connues pour défendre bec et ongles les thèses des séparatistes du polisario. Entre deux plats de la carte gastronomique du Goya Restaurant – qui fait entre autres la réputation du luxueux palace de la Plaza de la Lealtad – Moulay Hicham essaiera sans doute de distiller à ses invités les arguments pour tirer à boulet rouge sur le royaume. C’est que le prince ne doit pas supporter l’idylle entre Rabat et Madrid. Rien ne lui ferait plus plaisir que de voir les relations avec l’Espagne tourner au vinaigre. Une promotion bienvenue à son livre qui – depuis une semaine qu’il est en librairie – semble ne pas trop séduire les critiques littéraires dans le pays de Cervantès.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 29/01/2015 à 13h38